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Message  cricri Sam 16 Fév - 3:10

Trouvé sur le site ami 'Vacataire en colère'
Un jour, je vois une annonce pour une école de langues qui cherchait un auteur/tuteur pour cours d’espagnol en ligne. J’expédie une lettre, un CV. Et là, une responsable m’appelle. On branche bien au téléphone et je commence tout de suite. 45 Euros l’heure de cours mise en ligne, c’est payé en droits d’auteur et pour le tutorat à distance 20 Euros de l’heure…à la facture.
- Et tu devais payer toi-même ton matériel ?
- Ils devaient m’envoyer un micro, une webcam… Jamais eu.
- Tu as travaillé longtemps pour eux ?
- Deux mois…
- Sans contrat ?
- La fille, qui était sympa, me disait toujours : on prépare votre contrat, ne vous en faites pas … mais la secrétaire était malade, elle avait trop de travail…
- Panne informatique, papier en rupture de stock… Et là, tu l’as enfin eu, ce contrat ?
- Ce matin. Et tu vois là : le paiement des droits d’auteur est étalé sur trois ans…
- Tu pourras toujours expliquer ça à ton propriétaire …
- Et pour être payée, je dois apporter les mises à jour pendant trois ans. Pieds et poings liés pendant trois ans... C’est écrit noir sur blanc. Si mon texte et les exercices ne sont pas actuels, c’est à moi de mettre à jour. D’après ce contrat, ma responsabilité est engagée … À moi de payer les frais de justice et d’avocat, au cas où…
- Je peux l’emporter, ton contrat ?
Oui, mais t’en parles à personne, hein ? Il y a aussi une clause de confidentialité...

cricri

Messages : 17
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enseignement à distance Empty La banale histoire d’un organisme de formation associatif

Message  cricri Jeu 13 Mar - 22:26

Une Union Locale CGT a récemment interpellé la FERC, le SNPEFP et le Président du Conseil Régional de son département concernant la situation vécue par les salariés d’un organisme de formation associatif.

Cette structure comprend 2 sites. Son but est d’aider les femmes à s’insérer dans la vie active. La spécificité de cette association est son expertise dans le domaine de l’insertion socio-professionnelle : formation sanitaire et sociale, formations pré-qualifiantes et qualifiantes d’aide à la personne, préparation aux concours (infirmière, aide soignante, moniteur éducateur, assistantes sociales), formation de personnes désirant travailler dans l’aide à domicile, accompagnement pour la Validation des Acquis et de l’Expérience.

L’association connaît de graves difficultés financières. Déclarée en cessation de paiement, à l’initiative des salariés, son projet est susceptible de disparaître.

L’union locale CGT a listé les conditions qui ont amené l’association à se retrouver dans cette situation.

Gestion financière : Les représentants du personnel ont été informés de l’assignation des Urssaf à payer une dette de plusieurs milliers d’euros. Ils font immédiatement le nécessaire pour obtenir plus d’éléments d’information. Les cotisations sociales des années précédentes n’ont pas été payées. Les représentants du personnel constatent également que les organismes chargés du recouvrement des cotisations d’assurance chômage, de retraite complémentaire et de prévoyance n’ont pas reçu de versement des cotisations. D’autres dettes n’ont pas été honorées. L’association a un dossier conséquent de relances, commandements de payer…
Les salariés alertent le conseil d’administration de l’association et sollicitent le Tribunal de Grande Instance pour que soit étudiée la possibilité de cessation de paiement, seul espoir de percevoir les salaires; seul espoir d’établir un plan d’apurement des dettes.

Fonctionnement de l’association : Les problèmes financiers existaient depuis longtemps. L‘ancien président avait signalé les soucis et souhaitait développer d’autres marchés. Au cours des années, le déficit n’a cessé de s’accroître. Aucune information, aucune solution n’a été envisagée : trouver de nouveaux partenaires, développer l’activité, restructurer l’association, négocier des échelonnements de paiement. L’association a continué d’embaucher du personnel supplémentaire.
Depuis leur nomination, les représentants du personnel et IrP, dans le cadre des actions menées pour trouver des solutions, ont été mis en difficulté. Ainsi, des rencontres ont été annulées, des informations dissimulées, leurs propositions d’aide non retenues.

La situation aujourd’hui : Les instances dirigeantes sont inexistantes. Il n’y a plus de trésorier. L’association a fait le point, devant le juge, sur la situation de redressement. Un repreneur s’est manifesté. La Présidente n’ayant pas apporté de propositions recevables pour la continuité et/ou la reprise d’activité, le juge a donné un délai supplémentaire. Si aucune proposition sérieuse ne se présente, la liquidation est prononcée. Les salariés de l’association ont élaboré des pistes pour la continuité de l’action. D’autres repreneurs potentiels sont en train d’étudier la possibilité de reprendre tout ou partie de l’activité. Les dirigeants de l’association ont, semble-t-il, abandonné. Il semble intéressant d’entendre les propositions des employés de l’association et autres repreneurs.
L’avenir de l’association est sombre ; son projet en direction des personnes sans emploi est menacé, emportant avec lui des suppressions de poste.

L’Etat et les collectivités régionales mettent l’accent sur le développement des emplois en direction des personnes en difficulté. L’activité des organismes de formation associatifs est en phase avec ces priorités publiques. Ces structures associatives sont compétentes par le niveau de qualification donné et par l’expérience de leur personnel.
Elles permettent aux stagiaires d’accéder à une formation qualifiante, source d’emploi ; elles offrent à des personnes en difficulté l’accompagnement de leur personnel qualifié pour les assister.

Or, ces structures disparaissent localement.

Liquider un établissement de proximité constitue une perte sociale lourde pour le bassin d’emploi local.

Il est important de maintenir et développer l’emploi dans le champ de l’économie sociale et d’insister sur l’intérêt de la continuité de tels projets sur le territoire

cricri

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